Le copiste
Gui est copiste à Clairvaux au temps de saint Bernard. Il se prépare à copier à la main un texte de saint Augustin. Gui prend de grandes feuilles de parchemin pliées en deux sur lesquelles il va écrire.
Il reste des imperfections sur ce parchemin : il est trop épais à certains endroits et il reste quelques traces de poils.
Étape 1 : Préparation du parchemin
Gui est copiste à Clairvaux au temps de saint Bernard. Il se prépare à copier à la main un texte de saint Augustin. Gui prend de grandes feuilles de parchemin pliées en deux sur lesquelles il va écrire.
Il reste des imperfections sur ce parchemin : il est trop épais à certains endroits et il reste quelques traces de poils.
Étape 2 : La piqûre
Gui peut maintenant tracer les lignes qui lui serviront à écrire ; pour cela, il fait d’abord une série de repères sur le bord des feuilles.
Étape 3 : La réglure
Grâce aux repères qu’il a tracés, Gui peut tirer des lignes bien parallèles.
Étape 4 : La plume
Gui peut ensuite passer à l’écriture. Il a besoin d’une plume et d’encre.
Étape 5 : L’encre
Gui utilise une encre à l’écorce d’aubépine qui demande une préparation importante.
Étape 6 : L’écriture
Il n’y a plus qu’à écrire. Facile ? Pas tant que cela : non seulement Gui doit écrire lettre par lettre, mais il a besoin de faire plusieurs traits pour une seule lettre.
Étape 7 : Les corrections
Gui commet de temps en temps quelques erreurs qu’il doit corriger.
Références
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- Avant le XIIe siècle, la réglure est faite avec un stylet. Après le XIIe siècle, elle est souvent faite à l’encre.
- Il existait au Moyen Âge de nombreuses manières de fabriquer de l’encre. La noix de galle est très souvent utilisée comme ingrédient principal, à la place de l’écorce d’aubépine. C’était certainement le cas à Clairvaux.