Règle de saint Benoît
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La Règle de saint Benoît gouverne la vie des moines bénédictins. Elle a été écrite par saint Benoît de Nursie au VIe siècle pour son monastère du Mont-Cassin.

Au IXe siècle, elle s’impose dans la quasi-totalité des monastères d’Occident. Le texte se compose d’un prologue et d’articles portant sur l’organisation du monastère et les fonctions qui s’exercent en son sein. La Règle bénédictine partage la journée des moines entre prière, travail manuel et étude. Elle impose aux moines une austérité moindre que les Règles plus anciennes, comme la Règle de saint Basile, appliquée en Orient.

Les Cisterciens suivent la Règle de saint Benoît, ils considèrent même qu’ils la respectent plus fidèlement que les autre monastères et notamment plus que l’ordre de Cluny.

En 1472, Clairvaux conserve sept manuscrits de la Règle, dont quatre peuvent servir lors du chapitre quotidien. En effet, ils comportent également un martyrologe, c’est-à-dire la liste des saints honorés chaque jour. Au cours du chapitre, la lecture des saints du jour est suivie de la lecture et du commentaire d’un article de la Règle.

La vie du monastère est également gouvernée par les Usages des moines et des convers, qui précisent et complètent les prescriptions de la Règle.  

Outre la Règle et les Usages, les manuscrits de Clairvaux comportent les éléments de législation propres à l’ordre de Cîteaux : ce sont les privilèges de l’ordre confirmés par les papes et les délibérations du chapitre général de l’ordre de Cîteaux, recensées sous le titre de Diffinitiones. L’auteur du catalogue a recensé une dizaine de volumes de ces dernières, plus que d’exemplaires de la Règle. Le premier volume signalé était utilisé par l’abbé lorsqu’il visitait les abbayes-filles de Clairvaux.